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(Ethan) The sweet accident of coincidence.
Rosemary Fairfax
MutantRosemary Fairfax
Inscrit.e le : 26/12/2022
Messages : 11
Points : 9

Avatar : Katherine McNamara
Crédits : @ hemera

Âge : 25 ans.
Occupation : Décoratrice d'intérieur, domaine du luxe.
Signes distinctifs : ▸ Hétérochromie ; l'oeil gauche est vert, le droit brun/mordoré.
▸ Physique régulièrement altéré par la mutation, les cheveux et les yeux se teintent parfois volontairement, d'autres fois sous l'influence d'une émotion.
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Capacités : ▸ Manipulation Moléculaire - ralentissement, accélération et déplacement moléculaire lui permettant de figer, faire exploser ou bouger des cibles.
▸ Modification Moléculaire - capacité à altérer son apparence, plus ou moins volontairement, à l'échelle des couleurs. Les produits chimiques ne sont pas absorbés.

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Jeu 12 Jan - 12:25
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The sweet accident of coincidence.



La routine rassurante enveloppe l’esprit de la jeune femme tandis qu’elle traverse la rue dans une jolie robe bleue bien trop chère et perchée sur des talons indiquant une certaine volonté de maîtriser son apparence. La chevelure blond platine lui donne sans doute l’allure d’un cliché de magazine, de ces influenceuses qui fleurissent sur la toile ou de ces filles riches qui aiment l’afficher. Troisième option, bien que son objectif soit d’attirer l’attention sur toute autre chose que les yeux hétérochromes et les variations de couleur inopinées. 18h. Elle doit retrouver des ‘amis’ à l’Emporium, un lieu dans lequel elle avait eu à faire quelques aménagements décoratifs éphémères et était intervenue quelques fois, sans grand enthousiasme car loin de ses domaines de prédilection. Elle demeurait professionnelle ceci dit et n’avait jamais fait les choses à moitié simplement parce qu’elle n’adhérait pas aux demandes des clients. Ce soir-là, pourtant, elle y est traînée par ce groupe de jeunes gens trop aisés qui adoraient passer du temps à boire des verres et jouer à des jeux auxquels elle ne trouvait aucun intérêt - mal à l’aise dans une normalité où le travail ne noyait pas le potentiel de sa mutation. Avoir l'air d'une gamine insouciante de la jeunesse dorée était plus complexe qu’il n’y paraissait.

Elle passe la porte d’une épicerie dans la rue, réalisant ne pas avoir pris le temps d’avaler quoique ce soit. Tache dans le décor. L’endroit semble tranquille, étrangement loin d’être pris d’assaut par les clients. Les pas se dirigent dans les allées après avoir salué la personne à l’entrée, cherchant un en-cas sommaire. Un homme grand attire son oeil, près des boissons, seule âme qui vive à première vue. Elle pioche quelques barres de céréales, la musique d’ambiance évitant l’impression de malaise que provoquerait le silence. Choc.

Rosemary relève les yeux sur le jeune homme qu’elle ne reconnaît pas immédiatement. « Désolée. J’étais dans mes pensées. » De plates excuses tandis qu’elle ramasse ce qu’elle a fait tomber dans la collision imprévue et lui tend. De longues secondes avant que le nom ne s’associe au visage. « Ethan, c’est ça ? » Un employé de l’Emporium, justement. Est-il en pause ou n’a-t-il simplement pas encore pris son poste ? A vrai dire, ça ne la regarde pas. Il lui semble très impoli de ne serait-ce que se le demander. Que dirait son père ? Une jeune femme bien élevée ne fait pas preuve de curiosité, surtout pas envers les gens de milieux défavorisés. Les lèvres se pincent. Elle ne devrait pas non plus entendre la voix d’Henry dans un coin de son esprit, elle qui ne considère pas qu’une personne vaut mieux qu’une autre, en réalité ; elle qui voudrait tendre la main mais évite. Ne pas attirer l’attention. Les oeuvres de charité sont le domaine de Madeleine et elle fait ça très bien, dans un cadre stricte qui évite tout débordement, tout attachement envers les autres. Qui sait ce que l’on pourrait se croire en droit de réclamer à la femme ou la fille du juge ? La fille. Elle écarte les sombres considérations.

« Vous allez.. » La phrase meurt dans la soudaine agitation de l’autre côté des gondoles dissimulant en partie les deux clients. Les yeux se tournent à nouveau vers Ethan, dans une sorte de stress contenu. Les voix s’élèvent, l’une menaçante. Qui aurait l’idée de braquer une épicerie à l’évidence peu rentable ? Rosemary avait un don particulier pour se trouver face à des personnes en mauvaise posture, souvent des accidents idiots évités de justesse mais là, elle n’était pas seule, ignorait si l’homme tenait une arme chargée ou non et si Ethan était une personne suffisamment tolérante pour conserver son secret. Il lui suffirait de lever la main pour figer une balle mais.. et si elle explosait, à la place ? Elle ne voudrait pas provoquer la panique, elle dont l’objectif de vie se résumait à paraître banalement superficielle pour les étrangers.          
                
DIALOGUES - #AFCE7D

CODAGE PAR AMATIS

Ethan Knight
MutantEthan Knight
Inscrit.e le : 13/12/2022
Messages : 17
Points : 7

Avatar : Michael Cimino
Crédits : MNDΛX

Âge : 23 years old
Occupation : Emporium Manager
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Capacités :
DARK ENERGY MANIPULATION
shadow form
shadow constructs
energy projection
EMPATHY

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Mer 25 Jan - 17:40
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The sweet accident of coincidence.


Je reviens, quelques mots qui sont soufflés avec agacement, mais sans aucune haine ni colère qui les habitent pour autant. Il n'est pas furieux, simplement fatigué de devoir faire des pirouettes pour justifier et excuser des erreurs qu'il est censé punir, contre lesquelles il est censé être impitoyable et intolérant. Des erreurs qu'il couvre, qu'il masque, qu'il cache. Pour faire plaisir, pour donner un coup de main, pour empêcher des conséquences qui seraient trop dures et trop sévères contre ses camarades. Il n'est pas payé à défendre les gens qui travaillent pour lui, il ne devrait pas avoir à le faire, mais il ne peut pas s'en empêcher. Parce qu'il les connaît et qu'il les apprécie. Heureusement que le patron est pas là. S'ajoutent à ces premiers mots, un avertissement malgré tout, parce que c'est déjà suffisamment compliqué de les couvrir, de tricher, de faire en sorte qu'on ne remarque jamais les petites fautes qui apparaissent ça-et-là. Des tas de petites choses qui mettraient tout le monde en danger s'il s'en apercevait. Des tas de petites choses qui seraient tellement plus simples à corriger s'il osait se servir de ses dons pour palier au manque de temps. Traverser l'horizon d'une ombre à l'autre, aller plus vite, plus discrètement, ça lui éviterait de courir à travers la ville de temps à autre, à chercher la bonne chose qui manque, à perdre du temps, à s'essouffler, à abandonner son poste un peu trop longtemps. Mais la précaution lui impose de ne pas le faire, parce qu'il ne veut pas que ça se sache, ni que ça s'ébruite, ni même encore et surtout que les regards de ces quelques personnes avec qui il se sent proche ne changent à tout jamais. La révélation trop lourde, trop complexe, trop étrange. Il ne veut pas perdre ce sentiment de sécurité, ce sentiment d'être à l'aise avec eux. De ne pas avoir l'impression qu'on le perçoit différemment. Le sentiment d'être comme eux, avec eux.

Ça ne lui prendrait que quelques secondes, d'un pas à l'autre, de glisser dans les ombres, de régler le problème plus vite qu'à pieds. Mais même là, lorsqu'il se détache de l'Emporium, retrouve la solitude du coin de la rue, il n'ose toujours pas. Ses extrémités démangent, parcourues de millions de picotements, parce qu'il en meurt d'envie, et quelques particules se mettent à virevolter entre ses doigts mais finissent rapidement par disparaître et s'évaporer dans les airs. À l'abri de tous les regards quand il se ravise encore et toujours à ne pas le faire. Et qu'il préfère se déplacer à vitesse réduite. L'impression agaçante d'être ralenti, d'être limité. Une impression bien réelle, un poids qu'il s'impose et se force à garder sur les épaules, pour toujours maintenir ce mirage de sécurité qui l'enlace.

Ralenti, il se dépêche aussi humainement que possible, le pas pressé, agité. Chronomètre qui s'agit dans l'arrière de ses pensées, parce qu'il ne peut pas abandonner son poste trop longtemps, parce qu'il n'a pas toute l'éternité derrière lui. Que les choses finissent toujours par déraper quand il n'est pas là, et qu'il n'est pas non plus à l'abri que leur patron ne décide enfin à venir faire acte de présence sur les lieux, comme il le fait de temps en temps, entre quelques sorties aléatoires en ville, les laissant se débrouiller avec l'établissement dans son absence, la responsabilité d'absolument tout qui flotte au-dessus des têtes des quelques managers, et ce jour-là, au-dessus du jeune mutant, et personne d'autre.

La porte traversée, accueilli par ce silence froid et habituel, le manque d'activité qui se veut presque une bénédiction, il ne perdra pas plus de temps à faire la queue. Dans sa hâte, et son besoin d'aller plus vite, en traversant les quelques allées, il se heurte à un autre corps. Souffle coupé le temps d'une fraction de seconde, tout ce qui s'échappe de lui n'est qu'un bref grognement innocent, témoin de sa surprise.

« Désolée. J’étais dans mes pensées. le sens des mots ne lui parvient pas tout de suite, parce que c'est la voix qui les prononce, son timbre, qui font sens d'abord. Une voix familière, déjà entendu quelque part. Quelques secondes passent, le temps de s'en remémorer,
C'est ma faute, je suis un peu pressé. J'en oublie de regarder où je vais. un rictus un peu gêné vient accompagner les quelques mots qu'il lui adresse tandis qu'elle reprend la parole. Elle se souvient de lui, c'est presque réciproque, il se souvient de son visage, de sa voix. De tout un tas de choses, mais pas de son prénom. L'embarras se lit facilement sur son visage, trop expressif de nature.
Ethan, c’est ça ? il hoche la tête, le regard vagabondant un peu à l'arrière, vers les boissons, où il sait qu'il retrouvera ce dont il a besoin dans l'immédiat, pour réparer cet énième oubli d'un autre. Vous allez.. »

Un sursaut qui traverse l'horizon, l'agitation qui s'élève. Ton hostile, agressif, grognés et hurlés sont les mots qui sont lancés sur l'employé derrière son comptoir. Les regards d'Ethan et de la jeune femme se croisent, un geste presque automatique lui fait glisser ses mains aux bras de celle-ci, pour la tirer vers le côté avec lui, vers un réfrigérateur rempli de boissons, derrière lequel ils peuvent rester complètement hors de vue, oubliant d'y appliquer cet effort conscient lorsqu'il partage le contact d'un autre. Les quelques sensations soudaines qui lui sont transmises sont désagréables, elles font serrer la mâchoire du jeune homme quand le stress qu'elle ressent l'envahit, s'ajoute au sien, et qu'un mélange de peurs et d'inquiétudes lui font fermer les yeux comme pour repousser une soudaine douleur métaphorique et invisible. Ses paumes se détachent d'elle rapidement, pour couper le contact, pour étouffer ces sensations partagées mais dont l'arrière goût et l'essence demeurent, présents, envahissants, même si elles ne sont plus là.

Il n'a pas l'âme d'un héros, ne sait pas quoi faire dans ce genre de situation. Ne peut pas espérer que le pauvre gamin derrière son comptoir soit en mesure de se défendre non plus. Les mots sont répétés avec violence, les effrois qui figent l'employé sont clairs. Un regard se lance dans la direction du plafond, où un miroir courbé lui permet de voir le reflet de l'immense personnage qui hurle et pointe quelque chose vers sa victime. Son reflet trop étroit et déformé pour parvenir à identifier ce que c'est. Il pourrait s'échapper, profiter de la panique pour plonger dans une ombre et disparaître, mais le poids qui viendrait s'ajouter sur sa conscience en découvrant peut-être plus tard que les choses auront dégénérées, alors qu'il aurait sans doute pu faire quelque chose, serait trop lourd et difficile à supporter. Il ne peut pas s'enfuir, il ne veut pas.

DIALOGUES - #65966E

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Rosemary Fairfax
MutantRosemary Fairfax
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Occupation : Décoratrice d'intérieur, domaine du luxe.
Signes distinctifs : ▸ Hétérochromie ; l'oeil gauche est vert, le droit brun/mordoré.
▸ Physique régulièrement altéré par la mutation, les cheveux et les yeux se teintent parfois volontairement, d'autres fois sous l'influence d'une émotion.
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Capacités : ▸ Manipulation Moléculaire - ralentissement, accélération et déplacement moléculaire lui permettant de figer, faire exploser ou bouger des cibles.
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Jeu 26 Jan - 13:43
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The sweet accident of coincidence.



Il est pressé. Elle n’a pas vraiment le temps de réagir à cette information ; l’ambiance bascule, la tension monte, les mots s’élèvent. L’avenir semble soudain suspendu à cet instant fatidique, à la manière dont tout pourrait dégénérer. Les mains autour de son bras la surprennent mais elle se laisse entraînée, emplie d’une hésitation persistante, mêlée de la peur, de cette crainte d’être découverte, d’être vue comme le monstre qu’elle est, finalement. A l’abri derrière le réfrigérateur, près d’Ethan, elle ne réalise pas avoir retenu son souffle. Un braquage, ça lui paraît absurde dans un endroit pareil, dont il est évident que le chiffre d’affaires ne bat pas d’incroyables records, dont elle imagine la caisse presque vide - qui tuerait pour à peine quelques billets ? Beaucoup mais cela, Rosemary l’ignore, ça ne fait ni partie de ses valeurs ni de son monde. Peut-elle seulement rester là, en sécurité, à observer la scène à travers un miroir déformant ? Si le gamin derrière le comptoir meurt, l’aurait-elle sur la conscience ? Si Ethan savait ce qu’elle était, irait-il la dénoncer ? Elle pèse le pour et le contre durant ce qui lui semble une éternité. « Je.. suis désolée. Je vais faire quelque chose qui va sans doute vous terrifier et j’espère que vous comprendrez.. » C’est un murmure pour ne pas attirer l’attention. Une part d’elle prie déjà pour ne pas provoquer un effet dévastateur.

Une profonde inspiration plus tard, elle se dégage de la cachette simplement pour s’approcher un peu pendant que l’homme vocifère toujours ses menaces. A l’instant où il tourne la tête vers elle, attiré par le mouvement, les mains se lèvent et la scène se fige. Une sorte de bulle invisible semble englober cet espace à présent réellement suspendu - l’arme pointée vers le vendeur aux yeux emplis de frayeur, l’agresseur au corps témoignant de la tension qu’il ressent, la menace immobilisée contre toute loi logique. Ethan, lui, n’est pas atteint pas l’effet. Romy s’empresse d’attraper un torchon dans un rayon et saisit l’arme pour la retirer brutalement des doigts bien serrés de l’inconnu puis recule, retourne près du jeune homme, bien incapable de savoir ce qu’il convient de faire. Ses mains tremblent légèrement, preuve s’il en fallait une qu’elle n'est pas une héroïne, pas de ceux dont le quotidien est de sauver des vies face au danger - certes, elle est incapable de rester observatrice face à la mort prévisible d’autrui mais elle n’estime pas faire preuve d’un grand courage. N’est-elle pas lâche de cacher sa nature à tous, après tout ? Son regard tombe enfin à nouveau dans celui d’Ethan. « Je ne veux pas vous faire peur.. et je ne compte pas vous faire de mal. Je sais ce que pense tout le monde des gens comme moi seulement je ne pouvais pas.. ne rien faire. »

Un autre genre de peur se dessine, non plus celle de circonstance mais celle ressentie face à sa propre nature, face à ce que l’on peut imaginer d’elle, la manière dont on pourrait détruire la réputation de ses parents en soufflant la vérité sur l’hérésie partageant leur nom. Que dirait Ella si, d’un coup, il devenait de notoriété publique que sa soeur est un monstre ? Elle en a conscience, les cicatrices le lui rappellent chaque jour mais au moins, en l’état, personne ne l’associe à une erreur de la nature. « Vous.. ne direz rien, n’est-ce pas ? » Inquiétude. Le silence prend toute la place dans le petit espace de l’épicerie. Elle a toujours la main serrée autour de l’objet dirigé vers le sol, prise au piège d’une réalité sur laquelle elle a l’impression de ne pas avoir de prise, tétanisée à la fois par ce dont elle est capable et ce qu’Ethan pourrait la croire encline à faire de terrible.           
                
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